Lindsay Middleton [U.C]

Après avoir regarder le jeune homme, Candice se dit qu’elle n’aurait pas dû commencer à faire tout un discours, sur ce qu’elle pensait, ce qu’elle avait vécu et toutes sortes. Elle voyait bien que cela rendait triste Jason, qui lui n’avait rien demander. Il lui répondit et elle l’écouta avec beaucoup d’attention.
Elle sentait bien qu’il n’avait pas envie de parler de ces choses, et puis qui voudrait parler des choses qui leur touche, qui leur rend triste ? Peu de gens… Pourtant Candice l’a bien fait mais parce que parfois ca fait du bien de dire ce qu’on a sur le cœur. Même si ça paraît drôle de se confier à quelqu’un de presque inconnu.

Il lui dit qu’elle avait de la chance d’avoir une famille même si ce n’est pas la sienne. C’est vrai, elle avait une famille à qui se rattacher, une famille qui l’appréciait, qu’elle appréciait même adorait. Pourtant elle se rappela de son enfance, quand on l’a voyageait encore et encore dans des famille d’accueil différentes. Chaque fois on l’a renvoyait, pour indiscipline, crise… Elle s’enfermait dans sa chambre, tapait sur sa porte en criant qu’elle n’était pas chez elle… Même qu’à la fin, on ne pouvait plus compté le nombre de famille d’accueil où elle a été. Une seule famille, qu’une a su lui changer ses idées, a su lui montrer de l’affection, affection qu’elle cherchait et qu’elle venait de trouver. Après elle été adoptée tout en essayant d’oublier ses vrais racines. Jason lui il voulait connaître ses racines, elle avait envie de lui dire d’abandonner que ça allait lui pourrir la vie tout comme ça lui a pourri. Toute sa jeunesse elle la foutu en l’air, parce qu’elle voulait se connaitre. Heureusement qu’elle c’est rendu compte après quelques temps que cela ne lui a servi à rien, qu’elle ne trouvera jamais.
Pourtant, Candice avait été une petit fille courageuse, un jour elle avait quitté sa résidence pour aller à l’hôpital, là où elle était née, sa seule piste. Elle était venue vers une infirmière, elle s’en rappelle comme si c’était hier, elle était blonde et n’arrêtait pas de sourire surtout à Candice. Et puis qui ne pouvait pas craquer sur une si jolie petit bouille de 9 ans ? Elle a tout fait, supplié, pleurer, raconter ce qu’elle endurait mais cela n’a pas suffi. « Désolé ma puce, c’est confidentiel. Et pour c’est mieux pour toi que tu ne le saches pas » « Donc madame, je ne serai jamais qui est ma famille » « J’en ai bien peur ma chérie ».
« Ma chérie », « Ma puce » tout pour la réconforter et pourtant…

Elle comprenait Jason et ne voulait pas le décourager. Tous ce qu’elle voulait c’était l’aider même si elle en était pas vraiment capable… Mais elle n’allait pas lui dire « je suis sûre que tu trouveras ce que tu cherches » parce que c’est faux. Cette phrase elle l’avait déjà entendu, et elle se rends compte que ce n’est que mensonge. Personne ne peux prédire ce qui va se passer. Personne.

Quand il lui dit qu’il devrait partager l’université avec des idiots qui n’aime pas la différence, Candice souria.

-Suis-je idiote ?


Elle devait avouer qu’il y en avait un paquet des comme ça mais ils ne fallait pas les mettre tous dans le même lot.

Après il lui dit qu’il ne voulait pas trop aborder le sujet sur tous ce qui est « moquerie » , « différence ».

-Je comprends. Bon heu…à oui je crois que j’ai oublier de faire visiter quelques trucs là. Bon à gauche c’est la casiers, là où on rangent tout nos affaires avant et après le cours. Et à droit on à les toilettes, d’un côté filles et de l’autre garçon. Bon ben là je crois que c’est tout. Rien oublié, enfin je pense.